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                            Conclusion

 

 

L’étude de la famille des Streptococcaceae nous a montré qu’elle comprend certaines espèces responsables de maladies diverses pouvant mettre en danger la vie de l’homme : donc on peut dire qu’elles sont néfastes à l’homme.

De plus, nous avons vu que la majorité de ces bactéries est commensale n’entraînant aucun dommage à son hôte.

 

Toutefois, il nous faut nuancer ces propos car il existe des « porteurs sains » chez qui la bactérie pathogène n’entraînera aucune maladie tout comme il existe des bactéries commensales qui deviendront opportunistes (lorsque l’hôte présentera une immunodéficience).

Il faut aussi considérer que les bactéries pathogènes peuvent avoir des souches plus ou moins virulentes.

 

Une seule espèce, le Streptococcus thermophilus, s’est révélée être non pathogène et même GRAS (Generally Recognized As Safe) et peut être considérée comme un probiotique : donc elle est bénéfique à l’homme.

 

Aussi, c’est pour tous ces cas de figures que notre problématique ne peut amener une seule réponse :

il faudrait pour cela préciser quel type de personne en présence de quel type de bactérie on considère.

 

Mais un point nous a particulièrement intéressé : en effet notre étude nous a montré que pour être bénéfique le S. thermophilus a perdu son pouvoir pathogène par la perte ou l’inactivation des gènes responsables.

Or la médecine fait face à un problème de plus en plus important, qui est la résistance des bactéries pathogènes aux antibiotiques. De plus, la mise au point de vaccin est difficile car il y a plusieurs souches pour une même espèce.

Aussi, une autre voie à ces moyens de lutte, nous semble à privilégier : l’inactivation des gènes responsables du pouvoir pathogène chez les bactéries.

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